• Mon Amour au loin

      




     

     

    Nous sommes séparés pour l'instant mais pas distants pour autant...

    Je sais que notre amour sortira grandi de cette épreuve de l'éloignement.

     

    En attendant de te retrouver, je me remémore tes gestes d'antan,

    je puise sans cesse dans la richesse de ce passé qui nous lie.

     

    Je m'ennuie de ton regard posé sur moi, du charme de ta voix, de ta douce chaleur, toutes ces manifestations de toi devenues synonymes de bonheur.

     

    Mais je m'encourage jour et nuit en anticipant le moment

    où nous serons enfin réunis, et plus forts qu'avant.

     

     

     

     

     

     

       


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  • Etre ou Paraître

    Dans notre monde, il n'est pas facile d'être soi-même,
    à découvert, en se montrant tel qu'on est.
    Souvent la vie semble nous obliger à cacher
    notre vrai visage derrière un masque.

    Souvent on a l'impression que tout ce qui
    est en nous : nos sentiments, la pureté du regard,
    un geste d'amour, de tendresse, comme notre
    délicatesse et notre sensibilité,
    est considérée comme une faiblesse.

    Souvent on a même tendance à se culpabiliser
    d'être à tel point naïf et enfantin.
    Alors pour se protéger, on se crée des masques,
    qui présentent des attitudes différentes.

    Ainsi on se montre : fort, insensible,
    cynique s'il le faut ou indifférent, souvent ironique.
    cachant scrupuleusement les sentiments
    par peur de paraître ridicule!

    On agit ainsi, pensant “se faire accepter plus facilement
    par les autres”. Pourtant en agissant de cette façon,
    on fausse complètement les relations avec les autres, qui,
    eux, se cachent peut-être aussi comme nous pour “survivre”.

    Dans cet état de choses on comprend combien il peut être
    difficile à un jeune d'approcher en tel monde, qui par son
    apparence extérieure peut l'épouvanter et lui faire peur.
    L'absurdité de cette situation est qu'en cachant notre vraie
    nature on se force à paraître ce que l'on est pas, au lieu de
    transparaître
    ce qui est beau en nous, ce qui est nous.

    Mais rassurons-nous ! Derrière ces masques,
    il n'est pas rare de trouver des cœurs qui battent
    et qui sont purs et vrais.

    Pour nous sensibles, timides, le masque peut
    être utile un moment, avant de comprendre notre vraie
    beauté et cesser d'avoir peur. Un jour, nous choisirons
    de vivre pleinement ce que nous sommes en vérité.
    Cela peut être l'une de nos plus grandes victoires.

    “L'important n'est pas de paraître, mais d’être”.

     

     


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    MONT-BLANC

     

      

    Gâteau

    6 oeufs

    250 g de sucre

    150 g de farine

    50 g de maïzena

    Vanille, cannelle, rhum vieux

     

     Crème

    1 cuillerée à soupe rase de farine et 1 cuillerée à soupe rase de maïzena

    1 boite de lait concentré sucré

    1 boite de lait de coco (400 ml) ou le lait de coco extrait de noix de coco centrifugé

    1 gousse de vanille, cannelle, zeste de citron râpé, eau de fleur d'oranger.

     

    Décoration

    Noix de coco râpée fraîche de préférence soit 2 noix de coco

    Cerises confites

    Rhum vieux

    Langues de chat

     

     Préparation  

     

    Pour le gâteau :

     

    Séparez les jaunes d'oeufs des blancs. Puis battre les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à blanchiment du mélange. Ajoutez la farine progressivement, la cannelle, 1 cuillère à soupe de rhum et la maïzena, bien mélanger le tout. Puis ajoutez délicatement les blancs d'oeufs préalablement battus en neige. Mélangez délicatement. Versez la préparation dans un moule beurré et fariné. Cuire à 200° pendant environ 35 min. Laissez refroidir le gâteau puis le démouler.

     

    Pour la crème :

     

    Prélevez un peu de lait de coco pour y diluer la farine et la maïzena. Versez dans une casserole le reste du lait de coco, le lait concentré et le zeste de citron. Chauffez, ôtez la casserole du feu et y verser la farine et la maïzena diluées en remuant énergiquement Remettre la casserole sur le feu et remuer jusqu'à ce que la préparation s'épaississe. Laissez la crème refroidir et ajouter l'eau de fleur d'oranger et la cannelle.

     

    Coupez le gâteau en deux, imbibez de rhum vieux et étalez de la crème coco sur les deux faces. Refermez le gâteau puis étaler le reste de crème sur le dessus du gâteau et les bords. Recouvrir le dessus du gâteau de noix de coco râpée. Disposer les langues de chat tout autour du gâteau Terminez la décoration avec les cerises confites.

     



     


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  • Colchique

      

    Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent,
    Colchiques dans les prés : c'est la fin de l'été.

     

    La feuille d'automne emportée par le vent
    En ronde monotone tombe en tourbillonnant.

     

    Châtaignes dans les bois se fendent, se fendent,
    Châtaignes dans les bois se fendent sous les pas.

     

    La feuille d'automne emportée par le vent
    En ronde monotone tombe en tourbillonnant.

     

    Nuages dans le ciel s'étirent, s'étirent,
    Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile.

     

    La feuille d'automne emportée par le vent
    En ronde monotone tombe en tourbillonnant.

     

    Et ce chant dans mon coeur murmure, murmure,
    Et ce chant dans mon coeur appelle le bonheur.

     

    La feuille d'automne emportée par le vent
    En ronde monotone tombe en tourbillonnant.

     

     


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  • Le Moulin

     

    Le moulin tourne au fond du soir, très lentement,
    Sur un ciel de tristesse et de mélancolie,
    Il tourne et tourne, et sa voile, couleur de lie,
    Est triste et faible et lourde et lasse, infiniment.


    Depuis l'aube, ses bras, comme des bras de plainte,
    Se sont tendus et sont tombés ; et les voici
    Qui retombent encor, là-bas, dans l'air noirci
    Et le silence entier de la nature éteinte.


    Un jour souffrant d'hiver sur les hameaux s'endort,
    Les nuages sont las de leurs voyages sombres,
    Et le long des taillis qui ramassent leurs ombres,
    Les ornières s'en vont vers un horizon mort.


    Autour d'un vieil étang, quelques huttes de hêtre
    Très misérablement sont assises en rond ;
    Une lampe de cuivre éclaire leur plafond
    Et glisse une lueur aux coins de leur fenêtre.


    Et dans la plaine immense, au bord du flot dormeur,
    Ces torpides maisons, sous le ciel bas, regardent,
    Avec les yeux fendus de leurs vitres hagardes,
    Le vieux moulin qui tourne et, las, qui tourne et meurt.

     

    Émile Verhaeren

     

      


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